Auszug aus dem Entscheid Nr. 165/2020 vom 17. Dezember 2020 Geschäftsverzeichnisnummern 7292 und 7293 In Sachen: Klagen auf Nichtigerklärung des Dekrets der Flämischen Region vom 26. April 2019 «

Auszug aus dem Entscheid Nr. 165/2020 vom 17. Dezember 2020

Geschäftsverzeichnisnummern 7292 und 7293

In Sachen: Klagen auf Nichtigerklärung des Dekrets der Flämischen Region vom 26. April 2019 « zur Regelung der Verwendung von Feuerwerkskörpern, Knallkörpern, Karbidkanonen und Himmelslaternen », erhoben von Christophe Byl und anderen und von der « PyroStar » PGmbH und anderen.

Der Verfassungsgerichtshof,

zusammengesetzt aus den Präsidenten L. Lavrysen und F. Daoût, und den Richtern P. Nihoul, T. Giet, R. Leysen, J. Moerman und T. Detienne, unter Assistenz des Kanzlers F. Meersschaut, unter dem Vorsitz des emeritierten Präsidenten L. Lavrysen,

erlässt nach Beratung folgenden Entscheid:

I. Gegenstand der Klagen und Verfahren

  1. Mit einer Klageschrift, die dem Gerichtshof mit am 14. November 2019 bei der Post aufgegebenem Einschreibebrief zugesandt wurde und am 15. November 2019 in der Kanzlei eingegangen ist, erhoben Klage auf Nichtigerklärung des Dekrets der Flämischen Region vom 26. April 2019 « zur Regelung der Verwendung von Feuerwerkskörpern, Knallkörpern, Karbidkanonen und Himmelslaternen » (veröffentlicht im Belgischen Staatsblatt vom 17. Mai 2019): Christophe Byl, handelnd unter der Geschäftsbezeichnung « CBF Pyrotechnics », die « FARCES AMUSANTES » PGmbH, die « T & T Fireworks » PGmbH, die « Dewico » PGmbH, die « Loots » PGmbH, die « Feestartikelen Salon Roger » AG und die « Visual FX » PGmbH, unterstützt und vertreten durch RA J. Vanpraet und RA R. Veranneman, in Westflandern zugelassen.

  2. Mit einer Klageschrift, die dem Gerichtshof mit am 14. November 2019 bei der Post aufgegebenem Einschreibebrief zugesandt wurde und am 15. November 2019 in der Kanzlei eingegangen ist, erhoben Klage auf Nichtigerklärung desselben Dekrets: die « PyroStar » PGmbH, die « Technodexon » PGmbH und Ben Vanwesenbeeck, unterstüzt und vertreten durch RA F. Sebreghts, RA C. Smeyers und RA J.-C. Beyers, in Antwerpen zugelassen.

Diese unter den Nummern 7292 und 7293 ins Geschäftsverzeichnis des Gerichtshofes eingetragenen Rechtssachen wurden verbunden.

(...)

II. Rechtliche Würdigung

(...)

B.1. Die klagenden Parteien in den Rechtssachen Nrn. 7292 und 7293 beantragen die Nichtigerklärung des Dekrets der Flämischen Region vom 26. April 2019 « zur Regelung der Verwendung von Feuerwerkskörpern, Knallkörpern, Karbidkanonen und Himmelslaternen », der bestimmt:

Article 1er. Le présent décret règle une matière régionale.

Art. 2. Il est interdit de tirer des feux d'artifice, de faire exploser des pétards, d'utiliser des canons à carbure ou de lâcher des lanternes volantes.

Par dérogation à l'alinéa 1er, la commune peut, en cas d'événements exceptionnels, accorder à l'avance l'autorisation de tirer des feux d'artifice, de faire exploser des pétards ou d'utiliser des canons à carbure dans un nombre limité d'endroits et pour une période limitée dans le temps. La commune arrête les conditions relatives à la demande et à la délivrance de cette autorisation.

Art. 3. La commune peut poursuivre et sanctionner toute violation de l'interdiction visée à l'article 2, conformément aux exigences formelles, délais et procédures visés à la loi du 24 juin 2013 relative aux sanctions administratives communales.

En cas d'infraction telle que visée à l'alinéa 1er, la commune peut imposer une amende administrative. Cette amende ne peut excéder les montants maximaux visés à l'article 4, § 1er, 1°, de la loi du 24 juin 2013 relative aux sanctions administratives communales

.

B.2. In den Vorarbeiten heißt es:

Les personnes et les animaux souffrent des effets négatifs liés aux feux d'artifice, aux pétards, aux canons à carbure et aux lanternes volantes. Les fortes déflagrations inattendues, qui sont associées au tir de feux d'artifice et à l'utilisation de pétards et de canons à carbure, engendrent souvent de graves réactions d'angoisse et de stress parmi les animaux. C'est principalement pendant la période de fin d'année que paraissent chaque année à nouveau dans les médias des dizaines de bulletins d'informations au sujet d'animaux qui se sont perdus, qui ont été blessés ou qui sont même décédés à la suite de feux d'artifice et de pétards. Il s'ensuit une très grande souffrance animale, qui est évitable.

Les effets négatifs ne se limitent toutefois pas au bruit. La mauvaise utilisation de feux d'artifice, de pétards et de lanternes volantes entraîne également de nombreux risques. Des incendies domestiques déclenchés à la suite de tirs de feux d'artifice et du lâcher de lanternes volantes, et des blessures corporelles ne sont malheureusement pas rares. En outre, les restes de feux d'artifice, de pétards et de lanternes volantes, qui persistent souvent comme des déchets sauvages, impliquent des risques pour le bien-être des animaux en cas d'ingestion.

[...]

Pour répondre aux inquiétudes en matière de sécurité, de santé et de bien-être des animaux qu'entraîne l'utilisation de feux d'artifice, de pétards, de canons à carbure et de lanternes volantes, il s'indique de se baser sur le principe d'une interdiction générale. Lors d'événements exceptionnels, une autorisation peut éventuellement être accordée de tirer des feux d'artifice ou de faire déflagrer des pétards ou des canons à carbure, dans un nombre limité de lieux et pour une période limitée dans le temps. Eu égard aux importants risques liés à la sécurité lors du lâcher de lanternes volantes, il convient de ne pas autoriser d'exception. Les villes et les communes sont les plus à même d'évaluer s'il est souhaitable d'accorder une telle autorisation sur leur territoire et, si oui, à quels endroits, à quels moments et sous quelles conditions cela peut se faire. C'est pourquoi il va de soi que le pouvoir de décision concernant la délivrance ou non d'une autorisation et la fixation des conditions pour demander et délivrer cette autorisation est réservé aux villes et aux communes. Le contrôle du respect de cette mesure et la répression des infractions éventuelles s'organisent eux aussi le plus efficacement au niveau local

(Parl. Dok., Flämisches Parlament, 2018-2019, Nr. 1924/1, S. 2).

In Bezug auf die Zulässigkeit

B.3. Die Flämische Regierung macht geltend, dass die Nichtigkeitsklagen unzulässig seien, da bei den klagenden Parteien das erforderliche Interesse fehle.

B.4.1. Die klagenden Parteien in der Rechtssache Nr. 7292 und die ersten beiden klagenden Parteien in der Rechtssache Nr. 7293 sind alle beruflich im pyrotechnischen Sektor tätig, nämlich als professioneller Designer bzw. Bediener von Großfeuerwerkskörpern, als Großhändler-Importeur oder als Einzelhändler. In diesen Eigenschaften können sie unmittelbar und ungünstig vom angefochtenen Dekret betroffen sein, das ein grundsätzliches Verbot in Bezug auf das Zünden von Feuerwerkskörpern und Knallkörpern, das Abfeuern von Karbid-Kanonen und das Steigenlassen von Himmelslaternen einführt. Der Umstand, dass die Gemeinden unter den in Artikel 2 Absatz 2 des...

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