Arrêt Nº283184 de Conseil du Contentieux des Etrangers, 16/01/2023

Judgment Date16 janvier 2023
Procedure TypeAnnulation
Judgement Number283184
CourtVIIe CHAMBRE (Conseil du Contentieux des Etrangers)
CCE X - Page 1
n° 283 184 du 16 janvier 2023
dans l’affaire X / VII
En cause :
X
Ayant élu domicile :
au cabinet de Maître E.-K. KIAKU
Rue du Prince Royal 81/1
1050 BRUXELLES
contre :
l'Etat belge, représenté par la Secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration
LA PRESIDENTE F.F. DE LA VIIe CHAMBRE,
Vu la requête introduite le 25 mai 2022, par X, qui déclare être de nationalité moldave, tendant à la
suspension et l’annulation de l'ordre de quitter le territoire, pris le 31 mars 2022.
Vu le titre Ier bis, chapitre 2, section IV, sous-section 2, de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au
territoire, le séjour, l’établissement et l’éloignement des étrangers.
Vu l’ordonnance portant détermination du droit de rôle du 9 juin 2022 avec la référence X.
Vu le dossier administratif et la note d’observations.
Vu l’ordonnance du 17 novembre 2022 prise en application de l’article 39/73 de la loi précitée, dont une
copie est jointe.
APRES EN AVOIR DELIBERE, REND L’ARRET SUIVANT :
1. L’article 39/73, § 2, de la loi du 15 décembre 1980 sur l’accès au territoire, le séjour, l’établissement
et l’éloignement des étrangers (ci-après dénommée la « loi du 15 décembre 1980 »), dispose comme
suit :
« Par ordonnance, le président de chambre ou le juge qu'il a désigné notifie aux parties que la chambre
statuera sans audience, à moins que, dans un délai de quinze jours après l'envoi de l'ordonnance, une
des parties demande à être entendue. […] ».
Il découle de cette disposition que c’est l’envoi de l’ordonnance par le système informatique de la
Justice […] (J-Box) ou par pli recommandé à la poste, et non sa notification, qui fait courir le délai de
quinze jours qu’elle prévoit (en ce sens, C.C., 13 juin 2013, n° 84/2013; C.E., 30 avril 2015, n° 11.257;
C.E., 5 août 2014, n° 10.691). En conséquence, ce délai commence à courir dès le lendemain de l’envoi
de l’ordonnance.
En l’espèce, aucune des parties n’a demandé à être entendue dans un délai de quinze jours après
l'envoi de l'ordonnance.

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