Décision judiciaire de Conseil d'État, 24 mars 2016

Date de Résolution24 mars 2016
JuridictionVIII
Nature Arrêt

CONSEIL D'ÉTAT, SECTION DU CONTENTIEUX ADMINISTRATIF.

A R R Ê T

nº 234.254 du 24 mars 2016

  1. 215.064/VIII-9619

    En cause : FRANÇOIS Daniel, ayant élu domicile chez Mes Jean-Louis GILISSEN et Xavier DRION, avocats, rue Hullos 103-105 4000 Liège,

    contre :

    l'État belge, représenté par le ministre de l'Intérieur.

    ------------------------------------------------------------------------------------------------------ LE PRÉSIDENT F.F. DE LA VIIIe CHAMBRE,

    Vu la requête introduite le 16 février 2015 par Daniel FRANÇOIS qui demande l'annulation de "la décision du Conseil de Discipline - chambre de langue française - du 17 décembre 2014 (RER/014/008/S)";

    Vu les mémoires en réponse et en réplique régulièrement échangés;

    Vu le rapport de Patrick HERBIGNAT, premier auditeur chef de section au Conseil d'État, rédigé sur la base de l'article 12 du règlement général de procédure;

    Vu la notification du rapport aux parties et la demande de poursuite de la partie requérante;

    Vu l'ordonnance du 11 février 2016 fixant l'affaire à l'audience publique du 24 mars 2016;

    Entendu, en son rapport, Frédéric GOSSELIN, conseiller d'État;

    VIII - 9619 - 1/5

    Entendu, en ses observations, Me Xavier DRION, avocat, comparaissant pour la partie requérante;

    Entendu, en son avis conforme, Patrick HERBIGNAT, premier auditeur chef de section;

    Vu le titre VI, chapitre II, des lois sur le Conseil d'État, coordonnées le 12 janvier 1973;

    Considérant que les faits utiles à l'examen du recours se présentent comme suit :

    1. Le requérant est commissaire divisionnaire de police et chef de la zone de la police de HESBAYE.

    2. Le 14 avril 2014, il se voit notifier par la partie adverse un rapport introductif au terme duquel elle formule une proposition de sanction disciplinaire de démission d'office pour "fait 1 : abus de pouvoir, acharnement envers Sandra KOCH et gestion du personnel problématique au sens large", et pour "fait 2 : violation des obligations en matière de demandes de domiciliations, de rédactions de PV de roulage, à l'exécution des enquêtes de domiciliation, à la procédure d'évaluation".

      Les faits qui sont à l'origine de cette procédure disciplinaire font l'objet d'une procédure pénale portée à la connaissance de l'autorité disciplinaire le 20 janvier 2012.

    3. Le 28 avril 2014, les conseils du requérant introduisent une requête en reconsidération auprès du conseil de discipline, conformément à l'article 51bis de la loi du 13 mai 1999 portant le statut disciplinaire des...

Pour continuer la lecture

SOLLICITEZ VOTRE ESSAI

VLEX uses login cookies to provide you with a better browsing experience. If you click on 'Accept' or continue browsing this site we consider that you accept our cookie policy. ACCEPT