Décision judiciaire de Conseil d'État, 26 février 1997

Date de Résolution26 février 1997
JuridictionVI
Nature Arrêt

CONSEIL D’ETAT, SECTION D’ADMINISTRATION.

ARRET

no 64.804 du 26 février 1997

A.72.418/VI-13.559

En cause : 1. KIZOZO Mushimbi Bin Famba, 2. l’association sans but lucratif ASSOCIATION FAMILIALE AMICI,

ayant élu domicile chez Me Luc VAN ROSSUM, avocat, rue Washington 111-113 1050 Bruxelles,

contre :

la Région de Bruxelles-Capitale, représentée par son Gouvernement, ayant élu domicile chez Mes Marc UYTTENDAELE et Renaud WITMEUR, avocats, rue Capitaine Crespel 2-4 bte 5 1050 Bruxelles.

---------------------------------------------------------LE PRESIDENT DE LA VI e CHAMBRE,

Vu la requête introduite le 10 décembre 1996 par Mushimbi Bin Famba KIZOZO et l’association sans but lucratif ASSOCIATION FAMILIALE AMICI qui demandent l’annulation de "la décision du Ministre-Président de la Région de Bruxelles-Capitale confirmant le refus de permis de travail et d’autorisation d’occuper un travailleur de nationalité étrangère du 7 octobre 1996, notifiée le 10 octobre 1996";

VI - 13.559 - 1/3

Vu la demande introduite le même jour par les mêmes parties requérantes tendant à la suspension de l’exécution de la décision précitée;

Vu la note d’observations de la partie adverse;

Vu le rapport de Mme BEECKMAN de CRAYLOO, auditeur au Conseil d’Etat, rédigé sur la base de l’article 93 du règlement général de procédure et de l’article 12 de l’arrêté royal du 5 décembre 1991 déterminant la procédure en référé;

Vu l’ordonnance du 29 janvier 1997 ordonnant le dép[.ffi]t du rapport et convoquant les parties à comparaître le 17 février 1997 à 14.30 heures;

Vu la notification de cette ordonnance et du rapport aux parties;

Entendu, en son rapport, M. ANDERSEN, président de chambre;

Entendu, en ses observations, Me R. WITMEUR, avocat, comparaissant pour la partie adverse;

Entendu, en son avis conforme, Mme DAGNELIE, premier auditeur au Conseil d’Etat;

Vu le titre VI, chapitre II, des lois sur le Conseil d’Etat, coordonnées le 12 janvier 1973;

Considérant que la recevabilité ratione temporis du recours pour excès de pouvoir est d’ordre public, de manière telle qu’il appartient au Conseil d’Etat de...

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