Décision judiciaire de Conseil d'État, 6 novembre 1996

Date de Résolution 6 novembre 1996
JuridictionVI
Nature Arrêt

CONSEIL D’ETAT, SECTION D’ADMINISTRATION.

ARRET

no 62.968 du 6 novembre 1996

A.60.777/VI-12.154

En cause : PESSEMIER Marc, ayant élu domicile chez Me Etienne ROYEN, avocat, rue de Suisse 39 btes 6 et 14 1060 Bruxelles,

contre :

l’Agence régionale pour la propreté "Bruxelles-Propreté".

---------------------------------------------------------LE CONSEIL D’ETAT, VI e CHAMBRE,

Vu la requête introduite le 28 octobre 1994 par Marc PESSEMIER qui demande l’annulation de la décision du 16 septembre 1994 du directeur général adjoint de l’Agence régionale pour la propreté "Bruxelles-Propreté" lui infligeant la sanction disciplinaire de cinq jours de retenue de traitement;

Vu les mémoires en réponse et en réplique régulièrement échangés;

Vu le rapport de Mme DEBUSSCHERE, auditeur au Conseil d’Etat;

Vu l’ordonnance du 5 avril 1996 ordonnant le dép[.ffi]t au greffe du dossier et du rapport;

VI - 12.154 - 1/6

Vu la notification du rapport aux parties et le dernier mémoire de la partie adverse;

Vu l’ordonnance du 23 septembre 1996, notifiée aux parties, fixant l’affaire à l’audience du 23 octobre 1996;

Entendu, en son rapport, M. HANOTIAU, conseiller d’Etat;

Entendu, en leurs observations, Me ROYEN, avocat, comparaissant pour le requérant et Me LEVERT, avocat, comparaissant pour la partie adverse;

Entendu, en son avis conforme, Mme DEBUSSCHERE, auditeur;

Vu le titre VI, chapitre II, des lois sur le Conseil d’Etat, coordonnées le 12 janvier 1973;

Considérant que les faits de la cause se présen-tent comme suit :

  1. Le requérant est chauffeur de poids lourds à l’Agence régionale pour la propreté "Bruxelles-Propreté" (ci-après l’agence).

  2. Le 9 mai 1994, le chef du secteur de Buda lui impute un refus d’ordre libellé comme suit :

    " Refus d’ordre à Monsieur JURISSE M., directeur général. Monsieur PESSEMIER refuse de faire des heures supplémentaires/1à2 heures".

  3. Le 10 mai 1994, le requérant est entendu à propos de son refus de la veille. Il déclare ce qui suit :

    " (...) de retour au secteur de Buda, le surveillant, M. BORREMANS R., me passait au téléphone le directeur général de Bruxelles-Propreté : JURISSE M. Il était exactement 18 h 45 lorsque celui-ci m’expliquait que mon collègue de travail refusait de prester des heures supplémentaires et que moi je devais donc en prester. Il

    VI - 12.154 - 2/6

    m’a également précisé qu’il possédait mon dossier et que si je refusais de prester des heures supplémentaires, il me bloquerait dans ma carrière au sein...

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